C’est ce qu’ont pu constater les élus locaux, les conseillers départementaux du Rhône et de l’Isère et la presse lors d’une visite de ce chantier majeur, jeudi 23 octobre 2025, conduite par Baudin-Châteauneuf, mandataire du groupement d’entreprises impliquées, la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et Transugil, l’exploitant de la canalisation de gaz propylène portée par le pont.
Les quatre premières palées (tubes) appelées à porter les charpentes métalliques qui supporteront le pont par dessous ont été enfoncées dans le lit du Rhône, à une profondeur de 10 m pour leur base.
680 tonnes de tubes et de structures en métal seront installées d’ici le milieu de l’année 2026 pour conforter le tablier du pont.
L’accélération du débit du fleuve par la pause des palées (huit au total) va impliquer en aval des opérations de protection d’une digue par la CNR à la hauteur de Péage-de-Roussillon (Isère).
Fixée sous le tablier du pont en 1971, la canalisation de propylène reliant Feyzin et la vallée de la Chimie à des entreprises de l’Isère sera enterrée à 45 m sous le lit du Rhône par Transugil au cours du premier semestre 2026.
La circulation automobile pourrait être rétablie en juin 2026. Les travaux de rénovation proprement dit du pont de Condrieu débuteront alors. Pour l’heure, 2 000 piétons, cyclistes et adeptes de la trottinette l’empruntent chaque jour.